Inspiré de la Divine comédie, ce film s'articule en trois volets : Enfer, Purgatoire, Paradis. À l’image de la plupart des derniers films de Godard, cette imago mundi se focalise sur le conflit israélo-palestinien, alors que les prises de vue sont réalisées dans les décombres de Sarajevo ravagée par la guerre.

Dans un gymnase de province, l'acharnement d'une jeune boxeuse tenant tête aux brimades pour fuir une minable famille.

Dans ces trois sketches ferroviaires, se succèdent l’humanisme raffiné d’Olmi, le sourire implicite d'Abbas Kiarostami et la turbulence gaillarde de Loach. Contrastée, mais le cœur est à tous les coups à la bonne place.

Désespéré par l'air morose de sa femme Solange, Raoul confie à Stéphane, un inconnu, le soin de lui rendre le sourire. Basculant d'emblée dans l'incongru, un film grinçant et provocateur « à la Blier ».