Trois amis, anciens partisans, connaissent un destin contrasté. L’un devient un avocat arriviste, l’autre un prolétaire sans illusions et le dernier un intellectuel aux idées radicales. Scola retrace leur vie entre 1945 et 1975 dans un film à la fois cocasse et désenchanté.

L’histoire récente de l’Égypte, vue à travers la vie des habitants d’un immeuble du Caire, est décrite sans fard. Corruption, islamisme, harcèlement, violences (notamment contre les homosexuels), le film ne néglige aucun des aspects du best-seller qui l’a inspiré. 

À la mort d’Ali, ses trois amis, enfants des rues à Casablanca, feront tout pour lui offrir l’enterrement qu’il mérite. Loin du Maroc des cartes postales, Ali Zaoua offre un magnifique portrait d’enfants bousculés par la vie. Entre rêve et violence, un chef-d’œuvre signé Nabil Ayouch.

Le sous-titre, d’après Ingeborg Bachmann, est clair : la guerre n’est pas un conflit temporaire, mais un courant sous-jacent permanent dans les sociétés. Tout aussi clair dans l’œuvre de Leroy : ne pas vouloir ou ne pas pouvoir se réconcilier avec les guerres d’aujourd’hui ou d’hier.

Un calife de Cordoue tentant d’amadouer les intégristes du 12ᵉ siècle en brûlant les écrits du philosophe arabe Averroès. Une fresque évidente sur le rapport difficile entre le sacré et le temporel.